Un matin
Un instant suspendu
Le reflet lunaire de l'abat-jour
Se balance dans ma tasse de café noir.
Le jour se prépare
Je laisserai en suspend
Les questions qui me torturent l'âme
Jusqu’au crépuscule
lorsque me prendra
le désir de m’allonger comme le soir tombe
Sur ton long corps de princesse nue
Pour le réchauffer de mon ardeur
Et creuser la nuit
Et mes questions accrochés au jour
Tomberont enfin
Dans l’infini tendresse
Entre tes longues cuisses ouvertes…
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