mardi 22 mai 2018
mardi 24 avril 2018
Le téléphone a pris le pouvoir
Il ne doute de rien car il comble le vide.
Le téléphone a pris le pouvoir
Nous avons l’autre dans la poche et dans l’âme.
Nous avons beau raccrocher, il est toujours là, l’autre, toujours.
Le téléphone a tout remplacé y compris la littérature car il est
cette partie de nous même que nous appelons “l’autre”.
“L’autre” qui n’est plus notre hôte à pris le pouvoir dans notre sac à main.
Il prend tous nos temps libres. Il comble tous les vides....
dimanche 25 février 2018
La couleur aujourd'hui est un langage de plus en plus maîtrisée.
Conscient de l’harmonie il a tout prévu ! Il a enfilé son tee shirt bleu et son pantalon orange à l’arrache ce matin avant d’aller acheter des roues pour sa bicyclette. Bien sur il n’a pas oublié de demander au vendeur qu’elles soient vertes car il savait qu’il allait prendre le tram pour rentrer.
mercredi 24 janvier 2018
mardi 2 janvier 2018
La grande serre du parc de la tête d'or
Derrière les vitres de la grande serre,
Derrière la ville,
Loin, très loin
Le soleil se couche.
A l’intérieur,
La chaleur humide maintient toutes les plantes exilées
Dans une sorte de torpeur mélancolique
Dans laquelle il me plait, d’attendre la nuit.
La grande serre du parc le la tête d’or, Lyon janvier 2018
lundi 18 décembre 2017
samedi 11 novembre 2017
jeudi 2 novembre 2017
mardi 19 septembre 2017
dimanche 6 août 2017
Oublier sa joie
Comme tous les matins d’été
Par la fenêtre ouverte de ma chambre
J’ai goûté la bienveillance du monde
Les oiseaux chantent ils parce qu’ils se sentent aimés par la vie ?
Toutes nos douleurs, nos angoisses viennent
parce que nous oublions que, quoiqu'il arrive, nous sommes aimés par la vie en nous.
Cette vie qui nous désire plus que tout puisque nous sommes en vie.
Nous souffrons parce que nous oublions que nous sommes désirés,
Parce que nous oublions notre joie
lundi 31 juillet 2017
Eiffel
« Ce lampadaire véritablement tragique » (Léon Bloy)
– « Ce squelette de beffroi » (Paul Verlaine)
– « Ce mât de fer aux durs agrès, inachevé, confus, difforme » (François Coppée)
– « Un tuyau d’usine en construction, une carcasse qui attend d’être remplie par des pierres de taille ou des briques, ce grillage infundibuliforme, ce suppositoire criblé de trous » (Joris-Karl Huysmans)
– « Cette haute et maigre pyramide d’échelles de fer, squelette disgracieux et géant, dont la base semble faite pour porter un formidable monument de Cyclopes, et qui avorte en un ridicule et mince profil de cheminée d’usine » (Maupassant)
Eiffel était fou
Tant mieux
Ecouter sa folie
La seule voie possible
samedi 22 juillet 2017
mercredi 19 juillet 2017
Comme au bord du monde
Quand le temps est derrière soi
Comme une roue immobile
Comme une ancre
Et que le présent est
dans l’illusion du lien dans l’unique objet
S’asseoir
Ne pas pouvoir aller plus loin sans savoir
Être si loin de l’autre
De ses mains
Sur soi
Ce besoin que la distance transforme
En ce rien
Et que l’on reste au bord de ce temps
Comme au bord du monde.
jeudi 8 juin 2017
La décapotable rouge
Peut-être est ce Limone sur Garda
Ou alors Campione
Ou Gargnano
Je ne sais plus
Peu importe, il y avait cette décapotable rouge
l'Archétype des amoureux en voyage
Cheveux au vent
Ivres du paysage
Remplis de cette sensation
De liberté merveilleuse que certaine route vous donne !
J’ai été un peu jaloux je crois.
jeudi 1 juin 2017
dimanche 28 mai 2017
L'arbre du lac de Garde
L’arbre écoute avec attention
Les clapotis de lumières sur chaque vaguelettes du lac
L’air de rien
L’arbre, de ses bras de chef d’orchestre,
Dirige les nuages et les courants d’air
sur les crêtes des montagnes,
Les fait glisser sur la surface de l’eau
Au rythme d’une symphonie
qu’il joue pour lui même
De toutes ses feuilles
L’arbre du lac de Garde
frissonne de plaisir
lundi 17 avril 2017
dimanche 26 mars 2017
mardi 21 mars 2017
samedi 18 février 2017
mardi 7 février 2017
Malgré tout
Boulevard Haussmann, Je me suis réfugié sur le toit
des Galeries Lafayette, pour prendre de la hauteur.
Ils disent que l’air est pollué,
que la terre, que les hommes que le monde va mal.
Ils disent que le capitalisme est en train de mourir,
que le communisme est mort,
que la religion n’est plus qu’une fabrique de terroristes,
que les politiques sont tous pourris.
Alors, vous comprenez, j’ai besoin de prendre un peu de hauteur... de m’arracher à la collision de ces mots sur toutes les mauvaises ondes de la planète pour vérifier que la tour Eiffel est toujours là malgré tout...
et peut-être, pour trouver un peu de courage
pour continuer à essayer d’être heureux...
Malgré tout.
mercredi 1 février 2017
lundi 30 janvier 2017
mardi 24 janvier 2017
samedi 14 janvier 2017
lundi 9 janvier 2017
dimanche 1 janvier 2017
lundi 26 décembre 2016
vendredi 23 décembre 2016
En face
En bas les TGV arrivant de Paris roulent à coté du tram
En haut dans un bruit léger de roulement de leurs pédaliers
Les cyclistes slaloment entre les piétons
En face il y a l'église où ma sœur Cécile à été baptisé dans la lumière d'une pièce entourée de vitraux il y a 50 ans.
Cette église moderne surement inspirée par Le Corbusier a été transformé en école. A chaque fois que je passe là
Je me demande ce qu'est devenue la lumineuse pièce des anciens fonds baptismaux.
Cécile avait pleuré quand le prêtre l’avait aspergé d’eau bénite.
Je me souviens de ce moment en raison de la beauté du lieu.
Qui accompagnait si bien mon émerveillement d’avoir une petite sœur
Sans tout le reste j’aurais pu peut-être devenir croyant ce jour là.
mardi 20 décembre 2016
Comme les autres
Ils vont dans un doux bruit de ferraille
Grinçant des dents,
Attachés à leur dossiers enfermés dans leurs serviettes au bout de leurs bras
Dans ce matin d’hiver comme les autres.
Ils vont des projets de mers et de soleils dans leurs têtes,
Des rires d’enfants dans leurs oreilles,
Des regrets de caresses qui frémissent sur leurs peaux,
Ils vont comme les autres au travail vendre du temps précieux de vie et d’amour.
Ils vont se déverser dans des bureaux blancs aux murmures feutrés pour construire des tours qui perceront le ciel
Pour construire des plans sur l’avenir
De l’homme.
Ils vont comme les autres
Des projets plein la tête
Tenter d’oublier pourquoi ils sont nés
Pourquoi ils vont
Ainsi solitaire
Retrouver ce rêve collectif d’avenir que personne ne comprend.
vendredi 9 décembre 2016
jeudi 8 décembre 2016
jeudi 1 décembre 2016
En équilibre
En équilibre
Un doigt suspendu
Entre deux pensées
Juste après l’inspiration d’un désir
histoire de pourvoir reprendre
le cours de l’histoire de sa vie
Juste avant de de se jeter dans la bataille
En équilibre
Entre l’expire et l’inspire
Ce moment unique où
La conjonction des opposés
Semble arrêter le temps
Qui, par ailleurs, n’existe pas
Elle regarde sans voir.
vendredi 4 novembre 2016
dimanche 30 octobre 2016
mercredi 5 octobre 2016
jeudi 18 août 2016
Mon père
Les derniers instants de la vie de mon père m’auront appris cela :
Un jour tous les temps dans leur immensité même seront irrémédiablement du passé.
La vie , ce synonyme du temps, fleuri sur sa propre tombe.
Au delà, maintenant, la vie, qui s’écoule malgré tout et tous,
aguicheuse et joyeuse, séduisante et boudeuse, cruelle et trompeuse
ne se donne pas facilement malgré le désir permanent que j’ai de la prendre sauvagement avec tendresse
à chaque coin des rues que je traverse.
Comme un papillon inquiet en train de muer, perdu dans mes projets de lieux d’avenir,
la prendre ? Je n’ose ni le faire ni même le dire au coin des rues..
Je préfère suivre devant moi en permanence l’évidence rassurante qu’il y a un temps pour tout.
Croire que je suis alors que je fuis...
Le temps de sa vie qui passe splendide et nue au détour d’un chemin
Se jeter dessus éperduement car l’art,
Le temps,, tout l’art...
C’est de savoir être à l’intérieur du sien et de s’y trouver bien avant qu’il ne soit plus.
Un jour tous les temps dans leur immensité même seront irrémédiablement du passé.
La vie , ce synonyme du temps, fleuri sur sa propre tombe.
Au delà, maintenant, la vie, qui s’écoule malgré tout et tous,
aguicheuse et joyeuse, séduisante et boudeuse, cruelle et trompeuse
ne se donne pas facilement malgré le désir permanent que j’ai de la prendre sauvagement avec tendresse
à chaque coin des rues que je traverse.
Comme un papillon inquiet en train de muer, perdu dans mes projets de lieux d’avenir,
la prendre ? Je n’ose ni le faire ni même le dire au coin des rues..
Je préfère suivre devant moi en permanence l’évidence rassurante qu’il y a un temps pour tout.
Croire que je suis alors que je fuis...
Le temps de sa vie qui passe splendide et nue au détour d’un chemin
Se jeter dessus éperduement car l’art,
Le temps,, tout l’art...
C’est de savoir être à l’intérieur du sien et de s’y trouver bien avant qu’il ne soit plus.
mercredi 1 juin 2016
dimanche 10 avril 2016
Je suis la buée sur le miroir que tu embrasses
Je suis le souffle qui cherche et chuchote aux feuilles du printemps
de bruisser en caressant l'air des matins à venir
Je suis le souffle qui court sur l'eau du lac
Et sur la mer immense
Et dans les flaques des villes
Je suis le souffle qui passe dans ta poitrine
Je suis le souffle qui passe dans ta poitrine
Et soupire en éclats de plaisir et de joie
Au bord de tes lèvres
Je suis la buée sur le miroir que tu embrasses
lundi 14 mars 2016
Triangle
Derrière le trou de la serrure de ses doigts triangle
Poser son œil
Et tomber sur le triangle de ses bras
Profiter de l’élan et se poser sur sa bouche
Puis filer droit dans la vallée au creux du triangle caché de son sexe
Et monter, monter sur sa jambe ô ! sommet
Se laisser glisser jusqu'au talon aiguille
Sous la rose rouge
Juste
Entre ses cuisses
lundi 29 février 2016
La plainte muette de la lumière
La plainte muette
De la lumière
Sur chaque jour de fête
Pèse plus que le plomb
Du silence lourd
Qui tombe en cascade
Sur sa gorge
Qui palpite
Comme un oiseau effaré
De tant de violence
D’une joie jadis avorté
La plainte muette
De la lumière
Sur son corps caressé
Par le temps assassin
La plainte muette
De la lumière
Creusant l’indicible
Les lambeaux secrets
De son infini jouissance
A l’intérieur
A l'intérieur
jeudi 18 février 2016
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