Ils vont dans un doux bruit de ferraille
Grinçant des dents,
Attachés à leur dossiers enfermés dans leurs serviettes au bout de leurs bras
Dans ce matin d’hiver comme les autres.
Ils vont des projets de mers et de soleils dans leurs têtes,
Des rires d’enfants dans leurs oreilles,
Des regrets de caresses qui frémissent sur leurs peaux,
Ils vont comme les autres au travail vendre du temps précieux de vie et d’amour.
Ils vont se déverser dans des bureaux blancs aux murmures feutrés pour construire des tours qui perceront le ciel
Pour construire des plans sur l’avenir
De l’homme.
Ils vont comme les autres
Des projets plein la tête
Tenter d’oublier pourquoi ils sont nés
Pourquoi ils vont
Ainsi solitaire
Retrouver ce rêve collectif d’avenir que personne ne comprend.
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