dimanche 23 février 2014

Motopoétique


Un dimanche sans sport, sans amies, sans désir autre que d'en avoir.

La poésie semble m'avoir quitté avec mon amour.

La poésie, mon langage, pourtant mon rythme, le flot serein, l'espace intérieur où tous les paysages sont infiniment plus vastes
que tous les paysages de la terre tellement parcourue par les cons sans regard, que même les plus grands déserts se réduisent et pire, s'enlaidissent à la vitesse des voyages pas chers.

Mon paysage intérieur aussi vaste qu'il soit, est parti avec mon amour.
Il est vrai que lorsque l'amour est vrai, on lui donne tout. Si je ne sais toujours rien de ce qu'est l'amour, j'en connais le prix. 

Mais je ne me plains pas, si mon paysage est bouché, c'est par la façade du musée d'art contemporain qui abrite en son sein, aujourd'hui, le rêve des motards, la route infinie. 






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