3h. Dimanche 8 février 2015
Insomnie
Solitude traversée par le glissement feutré des rares voitures
qui passent dans la rue, laissant des étoiles mouillées sur l’asphalte
Insomnie
Silence et traces
De la lumière passée que l’on arrive plus à éteindre
Le renouvellement de la lumière ne se fait plus
On ne sait plus l’éteindre, la souffler
Souffler n’est pas jouer mais voilà
L’insomniaque est accro au jeu
A l’espérance
Pourtant au creux de ses reins il rêve
D’abandons
De dés-espérance