dimanche 2 mars 2014

Un instant parfait.




Nous n'avions pas encore d'enfants. Tout était encore : "Avenir".
Nous nous étions arrêté dans un petit hôtel, juste avant d'arriver à Sartène. Une chambre dans une solide maison en pierre au milieu des arbres pour un nuit de caresses.

Le lendemain avait été un matin de lumière.
Réveillé très doucement par l'odeur du café, les oiseaux et... Tino Rossi. Au milieu des bruits légers et clairs de la cuisine, préparant les petits déjeuners, l'heureux propriétaire de l'hôtel, devant sa fenêtre ouverte sur le ciel, chantait à la gloire de l'aube, à la gloire de la jeune fille du matin (l'aube aux doigts de rose) comme dans l'Iliade. L'instant était miraculeusement parfait. Je m'étais levé en silence sans la réveiller et j'étais parti à pied, traversant la petite ville encore endormie pour faire cette photo des toits de Sartène.




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